Brest vient d’inaugurer le premier téléphérique urbain de France. Cet équipement, au profil « en accent circonflexe », a été conçu de manière à récupérer l’énergie de freinage des cabines.
Quelques extraits d’un article publié dans Energie Plus n°576 du 1er décembre. Pour découvrir l’article en entier, cliquez ici.
Quatorze super-capacités ont été installées pour emmagasiner cette énergie. Ils peuvent stocker à eux tous jusqu’à 1,8 kWh. Cela devrait couvrir 30 % des consommations énergétiques annuelles de l’installation.
Le téléphérique moins cher
Comme souligné dans son dossier de presse, avant de se décider pour un téléphérique, Brest Métropole a envisagé d’autres modes de franchissement : pont transbordeur (coût estimé entre 40 et 60 millions d’euros), pont routier levant (de 40 à 100 M€), passerelle levante (de 25 à 30 M€). La liaison par câble type téléphérique a été évaluée entre 15 à 20 M€ ; elle aura finalement coûté 19,1 M€.
D’après le ministère de l’Environnement, d’autres téléphériques sont en projet à Boulogne, Orléans et Toulouse et en cours d’étude à Grenoble, Chambéry, Saint-Étienne, Créteil. Pour ses premiers tours de roues, le téléphérique de Brest sera donc placé sous l’œil attentif de nombreuses collectivités.
A noter que le 30 novembre, après avoir transporté 40 000 personnes en un peu moins de deux semaines, le téléphérique a été mis à l’arrêt en raison « de valeurs et de paramètres liés à la compensation des câbles ou à la compensation des vérins » qui semblaient anormales à l’exploitant Keolis. C’est ce que raconte Ouest France.