Deux arrêtés de surveillance des milieux aquatiques

Deux arrêtés de surveillance des milieux aquatiques

Deux arrêtés de surveillance des milieux aquatiques issus, en autres, de l’étude prospective 2012 conduite par l’Ineris sont parus au JO du 28 août 2015.

– l’arrêté du 27 juillet 2015 modifiant l’arrêté du 25 janvier 2010 relatif aux méthodes et critères d’évaluation de l’état écologique, de l’état chimique et du potentiel écologique des eaux de surface pris en application des articles R. 212-10, R. 212-11 et R. 212-18 du code de l’environnement,

– l’arrêté du 7 août 2015 modifiant l’arrêté du 25 janvier 2010 établissant le programme de surveillance de l’état des eaux en application de l’article R. 212-22 du code de l’environnement.

L’étude prospective coordonnée par l’Ineris a porté sur des « substances émergentes », c’est-à-dire des molécules produites par l’homme (molécules provenant de pesticides, de médicaments, de la production industrielle…) et potentiellement dangereuses pour l’environnement ou pour la santé humaine, et qui n’étaient pas encore réglementées. Les substances ont été choisies en fonction de leur présence potentielle en France et du danger qu’elles pourraient représenter. Au total ont été recherchées 82 substances dans l’eau, 134 substances dans les sédiments (53 substances étaient recherchées dans les deux matrices).

Analyse en laboratoire

Crédit CK

Même méthode de recherche

« Pour la première fois dans ce type d’étude, chaque substance a été recherchée à chaque fois par le même laboratoire, avec la même méthode. Cela permet une grande robustesse de l’analyse », explique Fabrizio Botta, responsable de l’étude à l’Ineris. Les analyses ont été réalisés dans des laboratoires de recherche universitaire français.

Les sites de prélèvement ont été ensuite été choisis afin de représenter diverses situations: urbaine, rurale, industrielle, site considéré comme non pollué…

Fabrizio Botta poursuit: « l’ensemble des familles de substances a été retrouvé. Mais attention: dans bien des cas, nous ne pouvons pas encore parler de risque pour l’environnement ou la santé, car les données écotoxicologiques ne sont pas robustes ».

Les arrêtés incluent un certain nombre de nouvelles substances identifiées au cours de cette étude: des molécules à fort risque au niveau local, des molécules à fort risque diffus, des molécules pour lesquelles il faudra surveiller si la concentration n’augmente pas peu à peu.

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *