Un nouvel épisode de blanchissement des coraux a commencé au début de l’année 2023 à l’échelle globale, et à l’été 2024 il ne faiblissait pas. C’est le quatrième recensé à ce jour ; ce phénomène naturel s’accélère. Le premier avait été noté en 1996, le second en 2010, le troisième sur la période 2014-2017.
Cet article a été rédigé pour le journal Énergie Plus. Je ne publie ici que quelques extraits. Il est à lire en intégralité dans le journal https://www.energie-plus.com/coraux-il-faut-poursuivre-la-lutte-contre-le-rechauffement
La France héberge environ 10 % des récifs coralliens du monde, dans les eaux de ses Départements et Territoires d’Outre-mer des océans Atlantique, Pacifique et Indien. Pour les protéger, la France a créé en 1999 l’Initiative Française pour les Récifs Coralliens (Ifrecor). Ses observations sont sans appel. « Après l’été 2023, la situation de blanchissement des coraux en Guadeloupe est catastrophique. En Martinique, 34 % du corail est mort. En 2024, c’est la côte est de la Nouvelle-Calédonie qui a subi un blanchissement massif », détaillait lors d’un webinaire de l’International Coral Reef Initiative (ICRI) Antoine Pebayle, chargé de mission biodiversité marine et récifs coralliens au ministère français de la Transition écologique.
Tous les récifs impactés par un blanchissement des coraux
Même si l’accord de Paris était respecté et la hausse des températures contenue à 1,5 °C d’ici 2100, 60 à 90 % des récifs pourraient quand même être impactés. Si l’on est à plus de 2 °C, tous devraient l’être.
Le principal moyen de cesser le phénomène de dépérissement des coraux est donc d’accélérer les efforts mondiaux de réduction des émissions de gaz à effet de serre (GES) pour freiner le réchauffement des eaux. Cela permettra aussi de diminuer la fréquence et la puissance des événements climatiques extrêmes. Ces derniers mettent en effet eux aussi les coraux à rude épreuve.